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3 facteurs de performance du cheval sportif

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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 et prochainement les épreuves paralympiques nous auront permis d’assister à de superbes performances en équitation. Mais quels sont les secrets de la réussite de nos athlètes favoris ? Dans cet article, nous vous livrons un début de réponse en analysant trois facteurs de performance du cheval sportif.

La génétique – Des siècles de sélection

Depuis les origines de la domestication des espèces animales, l’humanité a opéré une sélection des animaux en fonction de certains traits visibles. Concernant les chevaux, la sélection génétique est devenue un incontournable de la scène sportive depuis la fin du XXème siècle. De nos jours, des registres sont entièrement consacrés au retraçage de lignées équines et de marqueurs génétiques associés à des traits spécifiques de performance.

La sélection génétique a également contribué à l’émergence de races spécifiquement dédiées à certaines épreuves spécifiques comme le Pur-Sang anglais élevé pour la course ou le Westphalien qui est particulièrement doué en dressage et en saut d’obstacles.

De fait, la génétique représente un des grands facteurs de performance du cheval sportif. Elle conditionne son physique, la proportion et la répartition de ses fibres musculaires ainsi que le fonctionnement optimal de ses systèmes respiratoires et cardiovasculaires. Ainsi, une sélection rigoureuse des étalons et des poulinières est une étape indispensable dans l’élevage de chevaux destinés à participer à des épreuves compétitives de haut niveau.

L’entraînement – un des plus importants facteurs de performance du cheval

Même une excellente génétique n’est rien si le cheval n’est pas correctement entraîné ! En fonction de son domaine de prédilection, le cheval de sport recevra une préparation physique différente que ce soit avant, pendant et après la compétition. L’entraînement aidera notamment à développer la musculature du cheval et plus précisément, à favoriser le développement de fibres musculaires adaptées à l’effort fourni.

Un cheval spécialisé en course d’endurance sera entraîné pour développer des fibres musculaires de Type I : ces fibres sont caractérisées par une vitesse de contraction lente. À l’inverse, un cheval dédié au sprint court devra développer ses fibres musculaires de Type IIb à vitesse de contraction plus rapide.

Et bien sûr, la préparation physique ne peut se passer d’une bonne préparation mentale : le stress est un des facteurs de performance du cheval sportif qui peut être négligé et peut avoir un impact négatif en compétition. Évidemment, cela s’applique également au cavalier !

L’alimentation – Corps sain, cheval sain !

Tout comme les athlètes humains, les chevaux sportifs ont besoin d’une alimentation adaptée à leurs besoins et aux efforts qu’ils doivent fournir. Un cheval spécialisé en course d’endurance n’aura pas les mêmes besoins nutritionnels qu’un cheval spécialisé en saut d’obstacles.

En fonction des épreuves auxquelles il participe, le cheval verra ses besoins varier dans cinq grandes catégories :

  • Besoins énergétiques : dans le domaine équestre, ces besoins sont exprimés en Unité Fourragère Cheval ou UFC. Cela correspond à l’énergie apportée par un kilogramme d’orge, utilisé comme référence.
  • Besoins protéiques : notamment pour construire les muscles du cheval mais pas seulement.
  • Besoins en fibres : pour assurer une digestion optimale, d’autant plus quand on sait que le cheval possède un système digestif relativement fragile.
  • Besoins minéraux : Calcium, magnésium, zinc et bien d’autres sels minéraux sont indispensables pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme du cheval et ce, d’autant plus en pleine compétition.
  • Besoins en eau : un cheval de compétition peut être amené à consommer de 50 à 70 L d’eau par jour !

D’autres facteurs de performance du cheval sportif peuvent entrer en ligne de compte : le suivi vétérinaire, les conditions d’élevage, l’équipement et le matériel utilisé, les conditions environnementales etc… Ainsi, l’élevage d’un cheval de compétition est une discipline multifactorielle et chaque aspect doit être pris en compte pour optimiser les performances.

Conscient de cela, Herbalux s’engage à proposer un fourrage de haute qualité nutritionnelle pour répondre parfaitement aux besoins physiologiques du cheval : n’hésitez pas à consulter notre page dédiée ou à nous contacter pour plus d’informations !

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Composition du foin : que mangent nos chevaux ?

composition du foin

Le cheval est un herbivore strict et ses sources de nourriture sont nombreuses et variées : herbe de pâturage, céréales (avoine, orge et maïs principalement), granulés et aussi et surtout du foin ! Cependant, tous les foins ne se valent pas et la composition du foin doit être examinée avec soin pour assurer une alimentation de qualité au cheval. De plus, en raison de sa physiologie très spécifique, le cheval doit recevoir une alimentation adaptée, notamment car son estomac est plutôt petit par rapport à sa taille. De fait, l’alimentation du cheval doit faire l’objet d’une attention toute particulière.

Composition du foin : principalement de l’herbe des champs

Les chevaux sauvages ou vivant en pâturage se nourrissent en grande partie de l’herbe poussant dans les champs. Cependant, quand la ressource en herbe devient insuffisante (en raison de conditions climatiques ou d’une surpopulation par exemple) ou pour les chevaux vivant en box, le foin peut devenir une alternative intéressante et nécessaire. En fonction de leurs besoins, la composition du foin dont ils se nourrissent doit être adaptée.

Le foin se compose majoritairement de deux types de plantes : les graminées et les légumineuses. Le foin peut être composé d’une ou plusieurs variétés appartenant à l’une de ces catégories, voire les deux. Parmi les graminées, on trouve entre autres des herbes comme le ray-grass, la fétuque et le dactyle. Du côté des légumineuses, des plantes comme le trèfle, le trèfle violet et la luzerne sont des aliments à haute valeur nutritive pouvant répondre efficacement aux besoins nutritionnels des chevaux.

Des variations nutritionnelles à anticiper

En fonction de certains paramètres, la qualité nutritionnelle du foin peut être amenée à varier. Voici quelques éléments à prendre en compte pour choisir le foin le plus adapté :

  • Espèce végétale : en fonction des plantes composant votre foin, la teneur en protéines ; en énergie et en fibres peut grandement varier. Les foins de légumineuses sont notamment plus riches en protéines que les foins de graminées.
  • Maturité de la plante au moment de la fauche : des plantes fauchées au stade végétatif (précoce) seront plus riches en nutriments que des plantes coupées à maturité.
  • Qualité du sol : des plantes ayant poussé dans un sol de bonne qualité seront de meilleure qualité et seront plus riches en nutriments.
  • Méthode de séchage : en fonction de la méthode employée pour sécher l’herbe fraîchement coupée, la teneur en nutriments peut être impactée. L’herbe séchée au soleil est connue pour être plus riche en vitamines A et E comparée à l’herbe séchée en grange.

Des foins différents pour des besoins différents

Les chevaux sont tous différents et selon leur situation de vie et d’élevage, leurs besoins varient sensiblement. De fait, il convient d’adapter la composition du foin donné aux chevaux.

Les chevaux de compétition, les poulinières en fin de gestation ou allaitantes ainsi que les poulains en pleine croissance auront, par exemple, des besoins plus élevés en protéines et autres nutriments tandis que des chevaux plus âgés ou au repos devront recevoir un foin moins riche énergétiquement parlant. De plus, il est souvent recommandé d’associer le foin à d’autres sources d’alimentation : les chevaux de compétition pourront recevoir des rations sous forme de granulés pour leurs besoins non couverts par le foin.

Herbalux : le foin dépoussiéré à haute valeur nutritionnelle

Composé à 100% de ray-grass italien, Herbalux est un foin riche en nutriments et idéalement pourvu en fibres grâce à une maîtrise exacte du stade de fauche. Simple d’implantation, le ray-grass italien est une plante à haute valeur nutritive, riche en protéines et résistante aux maladies.

Ses valeurs nutritives sont préservées par nos techniques d’enrubannage qui donnent à Herbalux sa qualité. Enfin, Herbalux est un foin dépoussiéré et donc parfaitement adapté aux besoins des chevaux souffrant de troubles respiratoires comme des allergies ou un emphysème.

N’hésitez pas à consulter notre page dédiée pour plus d’informations !

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6 qualités du miscanthus comme litière pour chevaux

miscanthus qualités litière chevaux

Le miscanthus : une plante ancienne aux multiples utilisations

Le terme « miscanthus » désigne une variété de plantes herbacées vivaces appartenant à la famille des Graminées. On le connaît sous de multiples surnoms tels que « Roseau de Chine », « Herbe à éléphant » ou « Eulalie ». Originaire d’Afrique et d’Asie, notamment de Chine et du Japon, cette plante est présente depuis des millénaires mais n’a été introduite en France que depuis une trentaine d’années environ.

De nombreuses variétés de miscanthus existent et chacune avec des utilisations très différentes. La plus connue et utilisée est l’espèce xgiganteus : un hybride stérile issu du croisement naturel de deux espèces parentes (sinensis et sacchariflorus). Il est notamment caractérisé par des rhizomes (des racines qui se développent à l’horizontale) denses et touffus qui se développent sur de larges surfaces souterraines.

Depuis quelques années, le miscanthus devient particulièrement populaire dans les exploitations agricoles. Outre le fait que la stérilité de l’espèce xgiganteus l’empêche de devenir une plante envahissante, sa résistance aux pathogènes et aux prédateurs en fait une plante robuste nécessitant peu de soins. En-dehors de son année de plantation, le miscanthus ne nécessite ni intrants ni pesticides et une seule plantation peut être productive entre 20 et 25 ans. Ainsi, il s’agit d’une culture bénéfique pour l’environnement à plus d’un titre car elle respecte l’environnement et l’intégrité des sols.

Une litière animale aux qualités multiples

Le miscanthus est employé de façons très diverses : simple décoration pour les jardins, alternative aux combustibles traditionnels, compléments alimentaires pour les bovins, paillage pour toutes sortes de plantations, biocarburant potentiel et même en tant que litière pour les chevaux ! Ses multiples caractéristiques en font une alternative très intéressante par rapport aux litières classiques :

Haute capacité d’absorption : le miscanthus est une plante connue pour sa capacité d’absorption particulièrement élevée. Capable d’absorber 4 à 5 fois son volume d’eau, il permet de garder les boxes secs et réduit les odeurs désagréables liées à la formation d’ammoniac. Il s’agit donc d’une question d’hygiène et de confort, aussi bien pour les chevaux que pour leurs éleveurs.

Souplesse et confort : les brins de miscanthus sont naturellement souples et offrent un sol confortable pour les chevaux. Leur nature non abrasive protège les sabots des chevaux et créent une surface de repos agréable.

Sans poussière : la litière à base de miscanthus génère moins de poussière que les litières classiques, ce qui peut être particulièrement indiqué pour les chevaux souffrant de troubles respiratoires comme des allergies ou l’emphysème.

Non appétente : le miscanthus n’a pas de caractéristiques gustatives intéressantes pour le cheval, ce qui fait qu’il n’en consommera pas. Cela facilite la gestion du régime alimentaire des chevaux, réputés pour leur fragilité digestive.

Économique : les litières à base de miscanthus permettent d’espacer le nettoyage des boxes dans la mesure où elles absorbent mieux l’humidité. De fait, il s’agit d’un choix économique à terme puisque le renouvellement de la litière sera moins fréquent.

Réemployable : sa nature 100% biodégradable fait que la litière pourra tout à fait être réemployée comme engrais dans l’agriculture après vidange des boxes de vos chevaux, une pratique qui peut donc contribuer largement à la création et l’entretien de cercles vertueux pour l’environnement dans sa globalité.

Miscanthux, la litière pour chevaux par Herbalux

Dans la tradition d’Herbalux privilégiant bienêtre animal et respect de l’environnement, Miscanthux est une litière pour chevaux à base de miscanthus. Grâce aux qualités intrinsèques de cette plante cultivée et conditionnée en France, Miscanthux est un choix à la fois économique et responsable pour vos chevaux et l’environnement. Elle assure confort, sécurité et ergonomie pour les chevaux et leurs éleveurs.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée !

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3 types de troubles respiratoires du cheval

Troubles respiratoires du cheval

La santé du cheval peut-être impactée quand celui-ci est exposé à des allergènes ou à des pathogènes et ce, été comme hiver. Plusieurs de ces agents externes peuvent notamment provoquer des troubles respiratoires avec des complications potentiellement graves. Dans cet article, Herbalux décrypte pour vous trois grands types de troubles respiratoires du cheval avec une analyse de leurs causes, de leurs symptômes et de certaines solutions pouvant être mises en place pour y remédier.

Les infections respiratoires

Selon les saisons, diverses conditions météorologiques peuvent conditionner l’apparition d’infections respiratoires telles que la grippe équine, la gourme et la rhinopneumonie.

Causés par des bactéries, des virus ou même des champignons, ces troubles respiratoires du cheval se manifestent par des symptômes physiques (fièvre, toux, écoulement nasal important) mais également psychologiques (abattement, perte d’appétit). Certains symptômes se retrouvent d’une infection à l’autre tandis que d’autres sont plus spécifiques : la grippe équine se distingue par exemple de la gourme et de la pneumonie par un écoulement oculaire chez le cheval.

De façon intéressante, les infections virales et bactériennes peuvent être plus fréquentes en été, saison pendant laquelle les chevaux sortent davantage et sont donc en contact avec des congénères potentiellement contaminés. En hiver et en automne, l’humidité peut favoriser le développement de champignons dans la paille et le foin, eux-mêmes responsables d’autres troubles respiratoires du cheval. Le cheval passant davantage de temps dans son box pendant ces saisons, il est donc important de veiller à renouveler régulièrement sa litière.

L’emphysème ou l’asthme équin

Tandis que les infections précédemment citées sont, par nature, passagères quand elles sont bien traitées, l’emphysème est une affection chronique des voies respiratoires du cheval. Elle est la conséquence d’une inflammation des poumons qui elle-même entraîne une accumulation d’un mucus épais dans les voies respiratoires qui se retrouvent encombrées. Cette maladie est la deuxième source de contre-performance sportive chez le cheval.

L’emphysème, plus communément appelé asthme équin sévère, se manifeste alors par une insuffisance respiratoire chez le cheval accompagnée de symptômes caractéristiques : dyspnée (difficulté à respirer), toux, écoulement, amaigrissement (lié aux efforts du cheval pour respirer), dilatation des naseaux… Le principal handicap lié à l’emphysème est que le cheval devient plus sensible à l’effort et que chaque activité physique se complique du fait de cette difficulté respiratoire chronique.

L’emphysème peut être déclenché suite à une allergie au pollen ou à la poussière présente dans le foin. Certains traitements médicamenteux permettent d’alléger les symptômes (anti-inflammatoires et bronchodilatateurs) mais il est tout à fait possible d’agir sur l’emphysème en changeant certaines habitudes du cheval.

Les allergies respiratoires

Les allergies représentent une part importante des troubles respiratoires du cheval. Elles peuvent être déclenchées par le pollen, certains champignons mais également par la poussière naturellement présente dans le foin. Tout comme les infections respiratoires et l’asthme équin, les allergies respiratoires du cheval se manifestent par des signes visibles à l’oeil nu : toux, écoulement nasal et/ou oculaire, fatigue…

La plupart des allergies ne peuvent être soignées. Il est cependant possible d’empêcher la survenue des symptômes en adaptant les conditions de vie du cheval. Certains chevaux sont notamment allergiques à la poussière du foin : l’adoption d’un foin enrubanné et sans poussière peut alors être une solution pertinente de même que pour les chevaux atteints d’emphysème.

Herbalux, adapté aux troubles respiratoires du cheval

Herbalux est un exemple de foin humide, compatible avec les troubles respiratoires du cheval : avec un taux de matière sèche réduit à 65% (contre 85% pour le foin classique), Herbalux est garanti sans poussière et peut donc être utilisé sans risque pour les chevaux allergiques ou asthmatiques. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée.

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4 voies de conservation du foin

voies de conservation du foin

INTRODUCTION

Conserver son foin est un art délicat et comme tout art, plusieurs techniques peuvent être envisagées. Voie sèche ou voie humide ? Foin ventilé ou déshydraté ? Ensilé ou enrubanné ? De nombreuses options sont disponibles et un éleveur soucieux du bien-être de ses chevaux aura besoin des méthodes les plus adaptées à ses objectifs et aux besoins de ses chevaux. Dans cet article, nous vous proposons une revue de quatre différentes voies de conservation du foin, leurs spécificités et leurs intérêts.

VOIES DE CONSERVATION DU FOIN : LA VOIE SECHE

La fenaison

La fenaison est une des voies de conservation du foin les plus classiques. Historiquement, le terme « fenaison » recouvrait exclusivement le fanage, l’action de retourner l’herbe coupée. De nos jours cependant, le mot englobe un processus complet composé de quatre grandes étapes.

  • Fauchage : la coupe, tout simplement ! En fonction des valeurs nutritionnelles souhaitées, l’herbe sera fauchée à un stade de maturité plus ou moins avancé. Les jeunes pousses ont tendance à être plus riches en nutriments et peuvent convenir aux chevaux à forts besoins alimentaires (comme les jeunes poulains ou les chevaux de compétition).
  • Fanage : comme nous l’avons évoqué plus haut, le fanage consiste à retourner une ou plusieurs fois l’herbe fauchée pour l’aérer et lui permettre de sécher de façon homogène. Dans un premier temps, l’herbe est laissée à l’air libre, séchée par le vent et le soleil. Cette étape cruciale permet d’atteindre un pourcentage minimum de matière sèche (80%) qui garantit la bonne conservation du foin.
  • Andainage : L’andainage est le nom donné à l’étape consistant à étaler l’herbe séchée en longues bandes appelées andains. Cette opération permet notamment de faciliter l’étape suivante.
  • Pressage et stockage : Pour conserver le foin, on le stocke sous forme de balle ou de bottes. Le foin prend cette forme lors du pressage, qui consiste à comprimer le foin pour lui donner la forme voulue selon les possibilités e stockage de l’éleveur.

La ventilation

Certains éleveurs cherchent à atteindre un taux plus élevé de matière sèche pour leur foin. Si la fenaison permet déjà d’atteindre un taux conséquent de matière sèche, certaines voies de conservation du foin peuvent encore augmenter ce taux. C’est notamment le cas de la ventilation. Cette technique est particulièrement populaire auprès des éleveurs de vaches laitières ainsi que dans les régions où le maïs est peu cultivé ou peu disponible.

Cette méthode reprend les étapes de la fenaison mais intègre un séchage du foin par ventilation. Le principe consiste à placer le foin en grange et à réchauffer l’air ambiant : ensuite, un système de ventilateurs permet de faire circuler l’air en-dessous et au-dessus du foin et donc de permettre un séchage homogène. Du fait de ces installations particulières, le séchage par ventilation est une des voies de conservation du foin qui nécessitent des investissements supplémentaires de la part de l’éleveur.

VOIES DE CONSERVATION DU FOIN : LA VOIE HUMIDE

Par opposition à la voie sèche, la voie humide fait parties des voies de conservation du foin exploitant la fermentation lactique. Ce phénomène biologique consiste à exploiter la présence dans le foin de bactéries inoffensives pour les chevaux pour favoriser la production d’acide lactique. Cette molécule particulière permet notamment d’enrichir le foin en protéines digestes tout en empêchant le développement d’autres microorganismes potentiellement dangereux pour les chevaux.

L’ensilage

L’ensilage, comme son nom le suggère, implique le stockage du foin dans un silo. Au préalable, le foin est haché finement en particules d’un centimètre environ avant d’être tassé étroitement en silo (ou parfois en tranchée) : cette étape empêche la circulation de l’air et crée des conditions anaérobies (sans oxygène) propices aux développements des bactéries lactiques naturelles. Le foin fermente ainsi pendant plusieurs semaines et en est plus digeste et plus riche d’un point de vue nutritionnel.

L’enrubannage

Autre technique par voie sèche, l’enrubannage consiste à envelopper l’herbe coupée de plusieurs couches d’un film plastique spécial qui donne la forme de balle caractéristique du foin enrubanné. Cet emballage particulier crée une barrière hermétique qui isole le foin de l’air et empêche l’infiltration d’eau et d’oxygène.

La fermentation anaérobie a alors lieu au sein de la balle de foin, ce qui garantit la préservation des qualités nutritionnelles du foin et la protection contre le développement de pathogènes et de moisissures.

Parmi les voies de conservation du foin, l’enrubanné offre des avantages non négligeables en termes de stockage et de manipulation. C’est ce qui a motivé Herbalux à adopter ce format de balles de 20 kilos, notamment pour les éleveurs fréquemment en déplacement ou soucieux de nourrir leurs chevaux avec un foin à haute valeur nutritionnelle. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée !